1.1.2        Liants chimiques

Il en existe un grand nombre que le tableau ci-dessus, récapitule.

Certains comme les silicates de sodium permettent un durcissement des réfractaires dès la température ordinaire, par le jeu d’une polymérisation des molécules qui finit par former un réseau dans lequel les particules du squelette se trouvent emprisonnées. Mais une véritable cohésion de l’ensemble ne se développe qu’à partir de 150°C.

Le plus souvent, la prise n’intervient qu’au moment du chauffage. Il se produit alors une suite de recristallisations qui engendrent des enchevêtrements successifs de cristallites, assurant une liaison forte de particule à particule du squelette, tout comme dans le cas des ciments. Un exemple d’une telle succession de cristallisations au fur et à mesure que la température s’élève est donné par les phosphates acides d’aluminium souvent utilisés comme liant pour les réfractaires alumineux.